Les Créations Messagères
ActualitéLe paradis artificiel d’un plasticien magicien | Le Monde (Par Pascale Krémer)

Le paradis artificiel d’un plasticien magicien | Le Monde (Par Pascale Krémer)

Les roses de William Amor ne naissent pas sur un tas de fumier mais d’un amas d’ordures en plastique. Un fabuleux travail de recyclage

FLOWER POWER 5|6  par Pascale Krémer 

William Amor (de son vrai nom)
n’est pas fabricant de fleurs artificielles à poser au pied de l’autel, il réalise sur commande (de marques de luxe) des pièces d’art uniques, numérotées, pour des projets triés sur le volet par son agent. Chic, le coquelicot des champs, version coquelicot d’Auchan – dans les 100 euros pièce. «Je ne pourrais jamais m’acheter mes fleurs. Heureusement que je les fais!», s’amuse l’artisan au regard bleu. Villa du Lavoir, des orchidées écloront prochainement. «Toutes les fleurs m’inspirent, elles ont une personnalité. Il y a les discrètes comme les petites fleurs de sauge, d’une beauté folle, les pomponnettes, les très sobres, les élégantes, les affriolantes tout en couleurs, les agressives, les malicieuses…»

Je ne suis pas un activiste écologiste. Je suis un poète doucement critique de la société. Je veux que les regards changent…

William Amor, trouve l’origine de sa démarche artistique dans une volonté de mettre l’art au service de la poésie, du vivant et de l’écologie. Avec ses œuvres singulières, sensibles et porteuses de sens, l’artiste propose un autre regard sur tout ce qui nous entoure et ce dont nous avons oublié ou dénigré la présence, l’existence et l’origine.